Voilà mon oeuvre cubique préférée : GUERNICA de Pablo Picasso 1937.

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J'adore cette oeuvre monumentale de Picasso. Une force majeure s'y dégage. Un frisson qui vous parcourt le corps. Le sentiment de vous sentir minuscule et submergé par toute la colère qui s'y dégage.

L'auteur :  Cliquez ici. Vous aurez droit à un résumé de la vie de Pablo Picasso.

Le contexte de l'oeuvre : En avril 1937, les Nazis (sous la direction d’Hitler - est-il utile de le rappeler après tout) ont démoli la ville de Guernica pour essayer leurs avions et leurs bombes et pour aider le fasciste, Franco, à renverser le gouvernement républicain et démocratique. Bientôt après, Hitler a utilisé ses avions et bombes en commençant la deuxième guerre mondiale (1939-45). Dès lors, Guernica a pris un sens symbolique et politique pour beaucoup d'artistes dont Pablo Picasso. 1937, La guerre civile espagnole éclate et Picasso prend parti contre Franco. En remerciement, les Républicains le nomment Directeur du Prado. Guernica à l'Exposition Universelle de Paris.

Le thème de préoccupation de Guernica est bien sûr la mort.

Renforçant ce thème, Picasso a placé, au centre de la peinture, un crâne qui domine les impressions subliminales du spectateur. On montre le crâne de côté, celui-ci recouvre le corps du cheval, qui est aussi un symbole mortel. L’apparition mécanique du crâne semble appropriée aux armes modernes employées dans le bombardement 1937. 

Au-dessous du cheval mourrant dans le centre de la peinture se situe la tête d’un taureau caché, contenue dans le contour du sabot placé au devant du cheval. Son emplacement déduit qu’il plonge ses cornes dans le ventre du cheval au-dessus de lui. Le taureau est un symbole de la force brute, de la cruauté. L’iconographie tauromachique est une composante fréquente de l’œuvre de Picasso.

Le taureau de Guernica, en haut à gauche, énorme, représenté de profil, et se tient immobile observant la scène qui se passe devant lui.

Le contraste est saisissant entre les zones éclairées et les zones d’ombre et dans le tableau la lumière vient du haut

La tête de la femme tenant la lampe plonge vers le bas en partant tout en haut du coin droit. Elle représente le mal du monde physique.

Le guerrier tombé au sol dans la position de la crucifixion et tient une arme brisée. Il y a une relation avec Parsifal à cause de l’épée cassée dans la main. Il avait été donné à Parsifal une magnifique épée qui se brisa en deux à un moment crucial de la bataille.